Après 2h30 d’avion Paris-Stockholm, 14h d’escale à dormir sur un banc de l’aéroport, puis 10h de vol dans un avion long-courrier où un seul repas est servi + un sandwich encore plus radin que ceux de la SNCF (oui c’est possible), nous voilà débarqués sur le tarmac de l’aéroport international de Oakland.
Il est 16h30 et il fait super chaud, ça commence à me parler tout ça !
30 minutes plus tard et un passage à la douane où ils sortent leur mallette d’experts à Miami pour prendre tes empreintes digitales, une photo et te reposer les mêmes questions qu’à l’ambassade, tu peux aller récupérer ta valise. J’ai presque cru qu’ils allaient aussi prendre les empreintes de mes doigts de pied ^^
Valises en main, c’est parti on file chercher la voiture de location. Ah non ?! Pardon, encore un énième contrôle au cas où on aurait changé d’identité entre la douane et nos valises.
Cette fois-ci c’est la bonne, on saute dans une navette qui nous dépose à l’agence de location.
Quelques minutes plus tard, les clés de la titine nous sont remises et nous partons à sa recherche sur l’immense parking. Après avoir bavé devant les gros trucks, 4x4 et autres bolides coupés décapotables, nous montons dans notre petite... Toyota Yaris ;)
De toute façon avec toutes les valises qu’on avait, on n’aurait même pas pu les caser dans un cabriolet, me dit TKT. Hm... on se console comme on peut hein !
Allez, c’est parti allumage du contact, contrôle du tableau de bord, ceintures de sécurité bouclées, GPS lancé, copilote OK, et décollage ! Euh non, démarrage, sorry, je n’ai pas encore vraiment atterri...
Euh, just a sec’, c’est normal qu’il n’y ait que 2 pédales sur cette voiture ou l’embrayage n’était pas en option sur la version low-cost ??
Ah oui… c’est une automatique c’est vrai, OK, on n’est jamais trop vieux pour s’y mettre. Verdict : Mais c’est trop bien !! C’est vraiment une voiture de fainéant. N’y voyez-là aucun sous-entendu.
Direction San Rafael au nord de San Francisco où nous attend un couchsurfeur assez gentil pour accepter de nous accueillir 5 nuits le temps de nous trouver notre nid d’amour.
En route pour 30 minutes d’autoroute américaine où nous découvrons les panneaux de la route comme dans les films, les routes qui se chevauchent, s’entrecroisent à ne plus savoir dans quel rétroviseur regarder et surtout la première vue de San Francisco, au loin, dans le brouillard, mais quand même. Wouaw !!
La Bretonne que je suis et qui a grandi dans une région où le point culminant s’élève à 385m exactement, ba ça fait un choc !
Quand je vous dis San Francisco, on a tous en tête la même chose : Le Golden Gate Bridge. Littéralement, le pont de la porte dorée. Je ne sais pas comment ils en sont arrivés à ce nom sachant qu’il est rouge, mais bref, passons.…
Comme une gamine, je me languissais à l’idée de passer sur ce fameux pont que tout le monde connait. Eh bien non ma petite, il va falloir attendre ton tour car Google a décidé de nous faire passer par l’autre pont qui traverse au nord de la baie. Désillusion, mais ce n’est que partie remise...
Plutôt fiers de ne pas s’être perdus, nous arrivons à l’heure annoncée chez notre hôte, un musicien qui joue dans l’orchestre symphonique de SF et qui s’avère être aussi membre la NRA (petite explication plus bas). Oui oui, qui dit artiste ne dit pas forcément babacool ;)
« La National Rifle Association est une association à but non lucratif américaine, ayant pour but de promouvoir les armes à feu aux États-Unis et la défense d'une interprétation non restrictive du deuxième amendement de la Constitution des États-Unis. »
Ça vous fait une belle jambe hein ? C’est quoi le 2ème amendement ? Ok je vous en dis plus :
« Le deuxième amendement de la Constitution des États-Unis d’Amérique garantit pour tout citoyen américain le droit de porter des armes. » (Merci Wikipédia)
Donc pour résumer la NRA milite pour le libre porte des armes et aussi pour leur libre usage. Super rassurant tout ça, on n’a pas intérêt de blaguer avec ce type quoi...
Accueillis par le couchsurfeur qui sert la main de TKT et me fait un « hug » pour me dire bonjour, autrement dit il me prend dans ses bras alors qu’on ne se connait même pas. Il est bizarre lui ou bien ? TKT me regarde et comprend ce qui se passe dans ma tête, je sais qu’il s’amuse déjà de ce quiproquo.
Je crois que j’ai dû avoir un mini mouvement de recul avant de comprendre que c’était le bonjour à la american way.
Une fois cette anecdote passée, nous déballons nos affaires, nous engloutissons goulûment notre repas et nous écroulons sur le lit après avoir planifié nos visites d’appartement pour le lendemain. La suite dans le prochain épisode...
Good Night Guys,
